Chronique Livresque·Horreur·Thriller

L’essence des Ténèbres par Tom Clearlake

Quelques informations…

Moonlight Editions – 482 pages – ebook ou broché – Thriller

Un résumé ?

La petite ville de St. Marys est frappée par des disparitions d’enfants inexpliquées. Cinq au total, en l’espace de quatre mois. Bien qu’aucun indice formel n’ait été relevé par les forces de police, tout porte à croire qu’il s’agit d’enlèvements. Le FBI est chargé du dossier.
L’agent spécial Eliott Cooper est envoyé sur place pour enquêter.
Peu à peu, il va être confronté à des faits qui ne relèveront plus de ses compétences d’agent, mais de sa capacité à lutter contre un mal obscur qui semble s’être emparé des forêts alentour de la ville.
Et ça n’est que le début de son enquête…

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Mon avis :

Avant tout, je remercie chaleureusement Tom Clearlake pour l’envoi de ce service presse et pour sa patience. Je ne sais pas si ça vous est arrivé mais j’ai en ce moment une sorte de « panne de lecture » qui me fait lire les livres à la vitesse d’une tortue arthritique. Bon, même si je suis super en retard sur mon planning, j’avoue que c’est plutôt bien tombé concernant « L’Essence des Ténèbres » cela m’a permit de le déguster..

L’agent spécial Eliott Cooper a une mission à accomplir : retrouver les enfants disparus à St Marys. Il va donc s’y rendre et étudier les lieux.. Rapidement il va se rendre compte que quelque chose d’anormal plane et à partir de là son enquête va l’entraîner très loin dans les Ténèbres…

Cette chronique va être vraiment difficile à écrire.. Non pas que je n’ai pas aimé ce roman, bien au contraire ! C’est justement parce que je l’ai vraiment apprécié que je ne vais pas vous dire de quoi il en retourne.. En effet, j’ai adoré voir vers quoi m’embarquait l’auteur et que je trouverais dommage de vous priver de cette découverte. Tout ce que je peux dire, c’est que le résumé est très très suscint et que l’histoire est non seulement complexe, bien ficelée et vraiment prenante. On y trouve une ambiance lourde et pesante, de nombreux rebondissements qui entraînent le lecteur dans une course folle et captivante. Certains passages sont assez difficiles voir gores et même moi qui aime ce genre j’ai parfois stoppé ma lecture, pour la reprendre aussi vite afin de découvrir la suite. En effet, la disparition de ces enfants n’est finalement qu’un point de départ qui va entraîner l’agent Cooper vers des ténèbres qu’il n’imaginait pas.

L’un des gros points forts de ce roman, à mon sens, sont les personnages. J’ai trouvé qu’ils étaient tous très bien travaillés et réalisés. L’auteur nous les décrit aussi bien moralement que physiquement sans se perdre en détails. Dès le début du livre, Tom Clearlake nous présente l’agent Eliott Cooper, il nous en fait une description claire et précise. L’agent Cooper est à la fois attachant, fort, courageux c’est un personnage comme je les aime avec des côtés clairs mais également obscurs. L’autre personnage que j’ai particulièrement aimé est Lauren. Elle est la collègue d’Eliott, mais pas seulement. Les liens qui les unissent sont incroyables et ils m’ont beaucoup touchée tous les deux. C’est un duo de choc pour une histoire pas banale..

Et en parlant de point fort, je ne pouvais pas passer sous silence la plume de l’auteur. Tom Clearlake a une écriture vraiment fluide qui rend ce récit encore plus prenant. En effet, grâce à un vocabulaire riche et détaillé, il met en place l’ambiance voulue : peur, stress, angoisse. Comme je le disais, j’ai pris mon temps pour le lire (et j’en suis désolée pour Tom qui a dû patienter pour avoir mon retour) mais je ne le regrette pas car j’ai pu ainsi vraiment m’imprégner de ce roman. Je vais donc suivre cet auteur plus que prometteur avec beaucoup d’intérêt et de plaisir en espérant retrouver très vite son imagination débordante et sa maîtrise des mots dans une nouvelle histoire.

0002333Un thriller qui nous entraîne vers des ténèbres insoupçonnées au côté de personnages attachants. Une excellente lecture que je conseille à tous les fans du genre !

Ma note : 9/10

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Chronique Livresque·Horreur·nouvelle

La Damnée de Castlewood par Mickaël Druart

Quelques informations… 

Auto-édition – 86 pages – ebook ou broché – Nouvelle / Horreur

Un résumé ? 

Sourde aux sombres rumeurs entourant le lieu que l’on prétend maudit, Abigail Brown accepte un poste de gouvernante au sein de l’orphelinat de Castlewood.

Mais tandis que dans le regard brisé des enfants s’abat l’effroyable vérité dissimulée entre les murs du château, Abigail se voit délivrer un funeste présage.

Toutes les gouvernantes, avant elle, se sont indignées du sinistre traitement infligé aux orphelins de Castlewood.

Toutes, finalement, y ont pris part. 

Après avoir cédé à la folie.

Après avoir cédé à la Damnée.

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Mon avis… 

Une fois encore je remercie Mickaël Druart.. En effet, je suis devenue une fan inconditionnelle de ce jeune auteur qui m’a fait rire et pleurer avec Les chroniques de la Faucheuse  et qui m’a fait trembler d’effroi avec Les enfants de Castlewood.  J’étais donc ravie lorsqu’il m’a confié cette nouvelle en service presse. 

Cette Nouvelle est en réalité le Préquel des Enfants de Castlewood, l’action se situe alors que l’orphelinat est toujours en place et qu’il accueille des enfants. La jeune Abigail Brown vient y travailler afin d’aider sa mère financièrement et ce malgré toutes les rumeurs qui auraient dû la faire fuir. Abigail ne se doute pas de l’horreur qu’abritent ces murs gris ni du destin qui sera le sien si elle ne s’enfuit pas au plus vite. 

Une nouvelle fois, dès les premières lignes, Mickaël Druart nous plonge dans un univers angoissant et glauque. En effet, l’orphelinat de Castlewood est loin d’être accueillant et il ne faut que quelques mots à l’auteur pour nous faire comprendre que nous n’en ressortiront pas indemne. Les enfants ressemblent à des zombies effrayés, les gouvernantes à des tortionnaires et Abigail se débat au milieu de tous ces gens afin de garder son intégrité mentale. 

Même si, lorsqu’on a lu la nouvelle précédente, on sait à quoi s’attendre et vers quel destin funeste l’auteur entraîne les habitants de ces lieux maudits, je n’ai pas su lâcher cette histoire avant la fin. Tout y est : le stress, l’appréhension puis la peur et la terreur. On accompagne Abigail dans sa quête de la vérité tout en sentant la présence de la Damnée au dessus de notre épaule.. Et j’avoue que cette sensation est largement aidée par la superbe couverture, flippante à souhait ! 

Les personnages sont encore une fois très complets même si le peu de pages qu’accorde une nouvelle ne permet pas de les développer vraiment. Abigail est bien entendu au centre de tout surtout que certains passages sont « tirés » de son journal.. On y ressent tous les sentiments de la jeune femme, ses espoirs, ses craintes.. 

J’ai aimé découvrir qui avait invoqué la Damnée et pourquoi, j’ai aimé espérer voir Abigail s’en sortir, j’ai aimé retrouver les enfants de cet orphelinat même s’ils sont telles des ombres très peu présents. Et enfin… j’ai aimé cette nouvelle si bien écrite et pensée qui m’a plongée une nouvelle fois dans l’horreur et la laideur de Castlewood. 

Mickaël Druart manie les mots et les ambiances de façon magistrale et j’avoue avoir hâte de lire une nouvelle histoire tirée de son imagination ! En attendant si vous n’avez pas peur qu’elle ne vous visite la nuit, plongez dans l’histoire de la Damnée !

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Il faut beaucoup de courage pour pousser les portes de l’orphelinat de Castlewood.. du courage ou de la folie ? Peut-être que l’un mène à l’autre et peut-être réussirez-vous à quitter ces lieux sans que la Damnée ne vous prenne dans ses filets… 

Ma note : 9/10

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Chronique Livresque·Horreur·nouvelle

Les enfants de Castlewood par Mickaël Druart

Fiche technique :

Autoédition – 54 pages – ebook ou broché – Nouvelle / Terreur

Résumé :

Cinquante ans après avoir été dévoré par les flammes, le château de l’orphelinat de Castlewood se voit restauré par les soins d’un riche inconnu. Mais tandis que sur le village pèse toujours l’ombre de la tragédie, six citoyens sont invités à partager un repas entre les murs de la lugubre bâtisse. Aucun, pourtant, ne doit sa présence au hasard. Car derrière les portes de l’orphelinat, dont les murs font encore résonner les rires cristallins de leurs victimes, se dissimule le secret bien gardé de la tragédie, et du lien qui l’unit aux six convives, et à leur hôte.

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Mon avis :

Je remercie chaleureusement Mickaël Druart, l’auteur, pour sa confiance renouvelée et sa gentillesse. J’avais eu l’occasion de lire ses « Chroniques de la Faucheuse » que j’avais adoré et j’étais donc ravie de le retrouver cette fois ci pour une Nouvelle.

Comme je l’ai déjà dis, je suis de plus en plus fan de Nouvelles. Ce format me semblait auparavant trop court pour me permettre d’entrer pleinement dans l’histoire mais lorsque j’en lis une comme « Les enfants de Castlewood », je me dis que l’auteur peut parfaitement rendre un récit complet sous ce format.

Jonathan Miller et son fils Colin sont invités à dîner au château de Castlewood. Cet ancien orphelinat ayant brûlé il y a cinquante ans a été intégralement restauré par le nouveau riche propriétaire. Ils sont 6 convives et leurs présences n’est surement pas le fruit du hasard.

L’histoire est, dès le départ, bien posée et surtout captivante. J’ai eu envie de découvrir pourquoi ces 6 personnes en particulier étaient invitées et surtout comment elles allaient pouvoir se sortir de la situation (vous vous doutez bien sur que la-dite invitation n’est pas totalement innocente..). Au cours de la soirée, le lecteur apprendra le quotidien des orphelins et le sort qui leur était réservé mais il sera également fait le récit de la fameuse nuit de l’incendie, une nuit d’horreur.

Les personnages sont intéressants et bien construits bien que la nouvelle soit plutôt courte. On comprend parfaitement les raisons d’air de chacun, ses motivations passés et présentes.

Malgré la petite cinquantaine de pages, j’ai été complètement immergée dans cette histoire et la plume de l’auteur y est pour beaucoup. Mickaël Druart arrive à rendre en quelques mots l’ambiance glauque et angoissante qui règne dans ce village et à Castlewood en particulier. J’avais déjà beaucoup aimé sa façon d’écrire dans les Chroniques de la Faucheuse et ce sentiment se confirme grâce à cette Nouvelle. L’auteur n’a pas besoin de longues descriptions pour nous plonger dans son récit, il sait utiliser les mots et surtout les bons mots.

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Une excellente nouvelle qui nous fait pénétrer les secrets sombres, effrayants et angoissants de Castlewood…

Ma note : 9/10

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Chronique Livresque·fantastique·Horreur

Mute par Joseph Kochmann

Fiche technique :

Editions Boz’Dodor – 373 pages – ebook – Fantastique

Résumé :

Mute, cow-boy muet aux cheveux rouges et sans aucune mémoire, erre dans un désert brûlant peuplé de créatures mutantes affamées. Une nuit, il entend une voix étrange l’incitant à se rendre au Lycée Vile, vaste et mystérieux établissement gardé par de monstrueux robots guépards.

Au même moment, quatre adolescents : Antoine le curieux, Marianne la courageuse, Josie l’amoureuse et Jonathan l’immature, découvrent que leur proviseur torture et tue en secret des élèves…

Que se cache-t-il dans les profondeurs du Lycée ? Quel est le véritable but de ses occupants ? Et, surtout, qui est cet inquiétant être au corps blanc qui, depuis sa baignoire, observe l’horizon ?

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Mon avis :

Je remercie chaleureusement l’auteur Joseph Kochmann de m’avoir permis de lire son livre en service presse via le site Simplement. 

J’avoue avoir été intriguée par le résumé, ça avait l’air un peu étrange comme histoire : créatures mutantes, désert, cow boy aux cheveux rouges (why not ?!) .. et les premières pages m’ont confortée dans cette idée. On suit une poignée d’élèves dont Jonathan, Marianne, Antoine et Josie qui vont tenter de comprendre ce qu’il se passe dans leur établissement : le lycée Vile, et ce n’est pas toujours très joli joli !

J’ai très vite été prise dans cette histoire où l’auteur fait preuve de beaucoup d’imagination et même d’une pointe de folie tant cela part loin. Dès le début le ton est décalé parfois drôle parfois gore, on navigue entre fantaisie et horreur et Mute, le cow-boy aux cheveux rouges est une sorte de phare qui nous entraîne à sa suite (enfin pour autant qu’il s’en souvienne..). Les lycéens vont aller de découvertes en révélations en essayant de comprendre ce qu’abrite réellement le lycée Vile. Un lycée où le proviseur crée des sortes de guépard-robots tueurs d’élèves enfreignant le règlement par exemple, charmant non ? Mais c’est aussi un endroit où l’on trouve des monstres vraiment hideux.. 

L’histoire est vraiment originale et comme je le disais surfe sur plusieurs styles avec beaucoup de réussite. Il faut parfois avoir le cœur bien accroché pour certaines scènes mais ce que j’ai particulièrement aimé c’est la facilité avec laquelle on passe d’une scène drôle ou cocasse à une scène violente ou gore sans aucun problème. Les thèmes abordés dans ce livre sont vraiment intéressants et variés comme l’amour, l’amitié mais également le pouvoir. C’est paradoxalement une lecture légère mais abordant des thèmes plutôt graves.. 

Le très gros point fort de ce roman sont ses personnages. J’ai une préférence pour Josie qui m’a semblé tellement réaliste mais j’ai également beaucoup aimé Tom, Antoine, Jonathan et Marianne. Ils sont tous très bien travaillés et réalisés. Chacun a son caractère, sa façon d’être et de penser sans être caricatural. Le personnage qui est, bien sur, exceptionnel reste Mute non seulement de par sa façon d’être mais par cette sorte d’aura d’innocence qu’il dégage. Il est touchant, drôle, décalé.. 

Je découvre grâce à Mute son auteur, Joseph Kochmann, et j’avoue que c’est une excellente surprise. Sa plume est légère et sûre, on sent qu’il sait où il nous emmène (même si c’est un peu flippant de le suivre du coup) et il a réussit à me surprendre jusqu’à la toute fin. Son imagination est débordante, il maîtrise son histoire et ses personnages et nous livre un récit rythmé où l’on ne s’ennuie jamais. Je le suivrais avec beaucoup de plaisir à partir de maintenant !

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Un roman décalé, drôle, gore et bien mené qui m’a fait passé un très bon moment, bonbon moment.. mais QUI M’A DONNE FAIM… SI FAIM… 

Ma note : 8/10

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Chronique Livresque·Horreur

La fille à la peau pâle et frêle par Jennifer Del Pino 

Fiche technique :

IS Edition – 160 pages – ebook ou broché – Thriller

Résumé :

Je suis jeune et belle, mais unique. Une bonne citoyenne qui se fond dans la foule, mais n’obéit qu’à ses propres règles, avançant masquée. Je ne ressens aucune des émotions qui habitent généralement les humains : pas de sentiment, pas de compassion, pas de générosité, pas d’amour ni d’affection pour mes parents, ni pour personne d’ailleurs. Ma première victime ? Le chat de ma mère. J’avais huit ans… Mon caractère colérique et mes crises de paranoïa m’ont conduite très jeune chez le psychiatre. Je l’ai vaincu par mon silence. Je perçois les gens comme des êtres maléfiques. Ma mère, psychorigide, ne m’a jamais manifesté son affection. Mon père était indifférent. Déçus par leur fille, qu’ils sentaient différente, ils me frappaient et me punissaient durement. Je ne veux pas vous effrayer, juste vous faire comprendre. Servez-vous de ces mots pour vous évader, pour vivre ce que vous n’oserez jamais faire, pour vous projeter dans un monde que vous ne connaissez pas. Le temps d’un livre, continuez l’expérience… Mon expérience.

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Mon avis :

Tout d’abord, je remercie IS Edition pour ce service presse et leur confiance toujours renouvelée.

Ce roman est plutôt atypique dans sa façon d’être et surtout original quant à son héroïne. En effet, la narratrice est une jeune femme qui a fait un choix de vie plutôt effrayant : elle ne se refuse rien et surtout pas l’assouvissement de ses fantasmes. Elle torture et tue ses cobayes sans aucun scrupule ni remord. Elle va même jusqu’à consigner ses actes dans de petits carnets.

Le roman est composé de trois parties bien distinctes même si elles se rejoignent par moment. Elles sont également entrecoupées par l’intervention de l’une des victimes d’Elisa.

La première partie est une sorte de présentation d’Elisa, notre narratrice, par elle-même. C’est une psychopathe et elle le revendique. Elle assume totalement sa façon d’être, ses pulsions, ses envies. J’ai trouvé original de pénétrer dans l’esprit d’une serial-killeuse pour une fois plutôt que dans celui d’un homme. On découvre ici la personnalité d’Elisa qui est glaçante, effrayante, dérangée mais n’éprouve aucune culpabilité.

Dans la seconde partie, Elisa nous livre quelques exemples triés sur le volet de ses expérimentations. Homme, femme, enfant, elle ne fait aucune distinction dans ses victimes. Personne n’est vraiment pur à ses yeux qu’il s’agisse d’un homme marié, d’un enfant handicapé ou d’une jeune femme, nul ne trouve grâce à ses yeux, surtout pas quand l’envie de tuer est présente et trop forte.

Et enfin, dans la troisième partie de son histoire, le lecteur pourra découvrir quelques extraits des carnets d’Elisa. Elisa enfant, Elisa plus âgée, Elisa tantôt victime tantôt bourreau, ces carnets nous révèlent quelques secrets qui ont très certainement menés la jeune femme à devenir l’être inhumain, dénué de sentiments et flippant qu’elle est devenue. Ces extraits choisis sont comme une serrure par laquelle le lecteur regarderait pour comprendre. L’auteure y ajoute des croquis qui renforce ce sentiment de carnet intime.  

Ce roman se lit très vite, l’écriture est fluide et Jennifer Del Pino ne fait pas dans la dentelle : c’est cru, sanglant, gore. On a l’impression de plonger réellement dans l’esprit d’Elisa d’autant plus qu’au fil des pages celle-ci interpelle le lecteur, s’adresse à lui directement. C’est très percutant comme façon de faire et j’ai vraiment apprécié la façon dont l’auteure écrit.  

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Un roman qui plaira aux fans d’horreur mais à déconseiller aux âmes sensibles. Une héroïne dont on n’aimerait pas croiser le chemin..

Ma note : 7.5/10  

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Chronique Livresque·Horreur

La légende de Spellman par Daryl Delight

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Fiche Technique :

Autoédition – 142 pages – ebook ou broché – Terreur

Résumé :

Trois jeunes garçons se racontent chacun leur tour une histoire sur la légende de Spellman. Une légende qui hante les esprits, depuis que quatre adolescents ont été retrouvés massacrés. Le premier évoque un tueur en série sanguinaire. Le second imagine un sorcier avec un pouvoir de résurrection sur les animaux. Le troisième explique que l’esprit de Spellman se nourrit d’âmes humaines. Mais attention. Celui qui aura la moins bonne histoire aura un gage !

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Mon avis :

Tout d’abord, un grand merci à l’auteur Daryl Delight de m’avoir confié son livre en service presse et pour sa confiance.

Rien que la couverture annonce la couleur… Et vous aurez deviné que c’est ce qui m’a attiré tout d’abord. Ca sent la lecture horrifique, j’adore !  

Ce court roman ouvre sur 3 jeunes amis qui s’installent en forêt pour une soirée un peu particulière. Pas d’adultes dans les parages, un feu, des marshmallows à griller et surtout un but : se raconter à tour de rôle sa version de la légende Spellmann : pour l’un c’est un tueur en série, pour l’autre un sorcier et pour le troisième un esprit dévoreur d’âmes humaines.. Chacun va exposer sa théorie aux autres et va devoir se montrer convaincant : un gage attend le perdant..

Dès le départ, j’ai eu l’impression de me retrouver dans un de ces films d’horreurs des années 1990 où l’on sait de suite que tout va virer à la catastrophe. Les citations à chaque début d’histoire renforcent d’ailleurs cette impression (Ne jamais dire « Je reviens » lorsque l’on quitte une pièce… ça vous rappelle quelque chose ?) Le décor est planté : une forêt la nuit, un feu, trois ados et l’ambiance s’installe. Le lecteur va frémir voir trembler de peur, une lecture idéale en cette période où l’on voit les décorations d’Halloween fleurir un peu partout.

Les trois héros Guillaume, Alexis et Pierre vont prendre la parole à tour de rôle et ce sera à celui qui aura la meilleure histoire. Et pour être la meilleure cette histoire devra être gore, sanglante, effrayante, angoissante.. Vous avez saisi l’idée ? Eh bien, si vous aimez le genre et si dormir la lumière allumée ne vous gêne pas, cette nouvelle est faite pour vous. A chaque récit, les quatre « héros » Jennifer, Willy, Sandra et Alan vont vivre un véritable calvaire dans cette demeure où ils allaient juste passer un petit week-end entre amis. Chacun sa version de la légende de ce fameux Spellman, ce qui donne trois courtes histoires très différentes les unes des autres mais où l’imagination fertile de l’auteur se dévoile. Il ne recule devant rien pour tuer ses 4 personnages ! Quant au gage final, c’est juste la cerise sur le gâteau !

L’idée de cette nouvelle est vraiment excellente, moi qui suis fan des histoires d’horreur je l’ai dévorée en un rien de temps ! Les histoires sont originales, les personnages rappellent vraiment ceux des films américains du genre et l’auteur maitrise son sujet sans aucun doute. Je n’ai que deux bémols à formuler.. Le premier.. Ben que ce soit une nouvelle justement !! Un goût de trop peu !! J’aurai aimé que chaque histoire soit plus développée pour en profiter encore plus. D’autant que l’auteur a un style très direct, épuré qui va droit au but ce qui donne un récit clair et avec un langage souvent cru. Mon second bémol concerne la concordance des temps surtout sur les premières pages. Ca ne gêne pas dans la compréhension de l’histoire bien sur mais j’ai trouvé que c’était un peu dommage. Je découvre grâce à cette nouvelle l’auteur Daryl Delight et j’espère vraiment qu’il persévèrera dans ce genre d’histoire !

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Une très bonne nouvelle pour se faire peur.. A lire idéalement le soir, au coin du feu en dégustant un bon chocolat chaud mais évitez de tourner le dos à la porte, qui sait Spellman n’est peut-être pas loin…

Ma note : 8/10

 

 

Chronique Livresque·fantastique·Horreur

Kirsten de Sébastien Prudhomme – Asnar

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Fiche Technique :

Auto-édition – 284 pages – Ebook ou broché – Science-fiction / Horreur

Résumé :

Il existe en ce monde des forces invisibles dont la volonté de nuire prend sa source dans les plus abjects instincts de l’homme.
Kirsten vous invite à un voyage dans les égouts de l’âme humaine.
Préparez-vous à une immersion durant laquelle l’oxygène risque de vous manquer… Pour en savoir plus, regardez le teaser de « Kirsten » sur YouTube.

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Mon avis :

Tout d’abord, je remercie l’auteur, Sébastien Prudhomme-Asnar de m’avoir confié son livre en service presse et pour sa confiance.

Ce qui m’a tout d’abord plu dans ce livre c’est sa couverture.. Moi qui aime le gore et l’horreur, je l’ai de suite trouvé fascinante.

L’histoire débute avec Ariane, et cette jeune fille sait que les pas qui montent l’escalier de la demeure familiale ne sont pas ceux de son père avec qui elle vit.. Puis nous faisons connaissance avec Frédéric et Jonathan, amis depuis longtemps, ils sont sur les routes et décident de faire une halte à Berifos le Dom. Comment ces deux histoires vont se rejoindre ? Pourquoi ? Pour le savoir il va vous falloir plonger dans l’histoire de Kirsten, une jeune fille au destin hors du commun…

Dès les premières pages, l’auteur pose un climat angoissant qui ne fera que s’amplifier au fil des pages. L’enlèvement d’Ariane ouvre le bal de l’horreur. Puis les deux amis, Jonathan et Frédéric, vont s’intéresser aux habitants de Berifos le Dom et à leurs secrets ce qui va les plonger dans la noirceur de l’âme humaine. Chaque avancée de l’histoire distille un peu plus de frissons, d’horreur, de peur.  

Sébastien Prudhomme-Asnar a une plume particulièrement sûre et efficace mais également poétique qui, malgré le macabre de l’histoire, m’a transportée. En effet, tout est parfaitement dosé dans ce roman et il n’y a pas de gore ou d’horreur en surenchère, chaque terme employé l’est pour une raison précise, les mots sont justement choisis et rendent l’ensemble terriblement addictif.

L’histoire par elle même est parfaitement ficelée et menée, les scènes explicatives ou avec des dialogues teintés d’humour noir s’alternent aux scènes pleines de brutalité et d’horreur ce qui permet au lecteur de souffler un peu. Le fantastique prend rapidement le pas et les dons particuliers de certains personnages sont un fil conducteur fascinant qui va les relier entre eux inexorablement jusqu’à une fin que j’ai trouvé, pour ma part, parfaite !

Les personnages sont tous absolument captivant les bons comme les mauvais. Chacun des protagonistes qui évoluent dans ce livre est terriblement réussi, leurs sentiments sont parfaitement décrits, leur haine ou leur cruauté comme leur amour. Car il y a malgré tout beaucoup d’amour dans ce livre. L’amour peut se décliner de mille façons et nous avons ici un échantillon des ses déclinaisons, l’amour familial, l’amour charnel, l’amour d’un père ou d’un frère, l’amour qui mène au sacrifice ou l’amour naissant mais toujours c’est ce sentiment qui va guider les personnages à travers cette histoire vers leur destin.

Et Kirsten ? Son histoire va nous être révélée par l’auteur une fois le décor bien campé et ce sera le clou qui enfoncera la curiosité du lecteur. Kirsten est unique, spéciale, elle va mener Berifos le Dom et ses habitants à leur perte sauf quelqu’un s’oppose à ses projets. Ce personnage est envoûtant, effrayant, chacune de ses apparitions entraîne le lecteur un peu plus loin dans l’étrange et l’horreur.

Vous aurez compris que Kirsten a été pour moi un coup de cœur ! Un roman comme je les aime, qui laisse des traces sur mon âme de lectrice et qui n’est pas prêt de s’effacer de ma mémoire tant le grand-huit émotionnel vécu a été intense. Un auteur qui m’a touché par son écriture si spéciale et addictive. Je lirai sans aucun doute l’autre roman écrit par Sébastien Prudhomme-Asnar et il est maintenant sur la liste des auteurs dont je vais attendre les prochains livres avec impatience.  

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Un roman coup de cœur où j’ai tout aimé : personnages, histoire, écriture, rythme.. Un livre qui m’a fait plongé dans l’horreur, m’a fait frissonner mais surtout m’a fait passer un fantastique moment de lecture !

Ma note : 9/10

 

 

 

Chronique Livresque·fantastique·Horreur·Non classé

Auri Sacra Fames de Yann-Cédric Agbodan-Aolio 

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Fiche Technique :

Auto-édition – 64 pages – ebook ou broché – Fantastique / horreur

Résumé :

Auri Sacra Fames est une nouvelle fantastique horreur qui pourrait être l’autobiographie de nombreux écrivains, y compris l’auteur lui-même. Jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour atteindre notre but ? Pour la plupart d’entre nous, le prix de la célébrité, de la richesse et de la gloire ne va pas jusqu’aux sacrifices de son âme et de celle des autres. Là, le sacrifice conduit au pacte avec le diable. Le damné fluctue entre manifestations surnaturelles et état psychiatrique dont les frontières entre les deux deviennent minces.

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Mon avis :

Tout d’abord, je remercie Yann-Cédric Agbodan-Aolio, l’auteur, de m’avoir confié sa nouvelle en service presse et pour sa confiance.

J’avoue avoir pris goût, depuis quelques temps aux nouvelles comme quoi tout arrive ! Et là le résumé m’a attiré irrémédiablement.. Un pacte avec le diable ? Rien que ça !? Il n’en fallait pas plus pour que je plonge..

Nous rencontrons donc un certain Rodric Kervallen qui, visiblement, ne détonne pas du commun des mortels. Mais Rodric a une ambition, il veut devenir un auteur riche et célèbre et pour ça il est prêt à tout pour réaliser son rêve. Il quitte donc amis et famille pour s’installer à Paris. Mais de drôles de rencontres l’attendent dans la capitale, peut-être de celles qu’on regrette pour toujours…

Le fantastique et l’horreur sont des genres que j’apprécie tout particulièrement alors quand ils sont groupés dans un même livre je suis généralement aux anges. Et là, je dois dire que j’ai été comblée. L’histoire est fascinante dès les premières pages, sans doute parce que l’auteur nous présente son héros, Rodric, comme commun et finalement peu digne d’intérêt mais que l’on sent bien que ça ne va pas durer. Très rapidement, son chemin va croiser la route de Catherine Raynal et son destin va basculer.

La façon dont l’auteur amène les choses m’a vraiment plu. Les trois premiers chapitres sont le socle de cette nouvelle et j’ai aimé ce découpage : un chapitre / une rencontre. Nous faisons connaissance petit à petit des protagonistes de cette histoire avant que l’action n’aille crescendo pour sombrer dans l’épouvante et la folie.

Yann-Cédric Agbodan-Aolio a une très belle plume fluide. En quelques mots, il réussit à nous transmettre la peur ou l’angoisse que ressentent les personnages.  Les mots sont employés très justement et il réussit à rendre l’ambiance angoissante et stressante.  

Les personnages sont aussi très bien construits. Moi qui aime les méchants, j’ai été gâtée,  ici ils sont particulièrement diaboliques ! Les caractères sont parfaitement retranscrits et on peut imaginer chaque protagoniste sans problème. L’évolution de Rodric  est totalement réussie, on imagine parfaitement les épreuves par lesquelles il passe qu’elles soient bonnes ou mauvaises.

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Bien que ce récit soit très court, c’est un coup de cœur pour moi ! Une nouvelle qui vous fera frissonner mais surtout vous demander : jusqu’où iriez vous pour atteindre vos rêves ?

Ma note : 9/10