aventure·Chronique Livresque·Historique·Romance

L’amour, la mer, le fer et le sang par Aurélie Depraz

Quelques informations…

Auto-édition – 254 pages – ebook ou broché – Romance historique

Un résumé ?

Côtes danoises, hiver 865 Sven aime la mer. Il aime les raids, il aime les femmes, il aime son peuple et l’aventure mais… depuis peu, il se prend à rêver de semailles et de moissons, de terres et de cultures et, pourquoi pas, d’une femme, d’un foyer, d’une famille. Une grande expédition est prévue au printemps. Les rives anglo-saxonnes. Cela tombe bien ! Il paraît que leurs femmes sont belles et leurs terres fertiles. C’est décidé : il en sera. Une épouse, une ferme, un commerce florissant vers le Jutland, et à lui le bonheur d’une vie nouvelle ! Mais quand on n’est rien d’autre, aux yeux de la femme de ses rêves, qu’un païen, un barbare, un envahisseur aux mœurs cruelles… quand on est l’amant d’une femme jalouse et le sujet d’un roi cupide… l’entreprise s’annonce difficile ! L’histoire d’un amour improbable au temps des grandes invasions vikings.

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Mon avis :

Tout d’abord, je remercie l’auteure, Aurélie Depraz, pour ce partenariat et pour sa confiance.

Sven Thorgeirsson vit sur les côtes danoises où en 865 il fait bon aimer les femmes, les raids et expéditions au loin, voir même le combat. Mais Sven sent qu’il est prêt pour un changement majeur de direction, il souhaite se trouver un coin de terre fertile pour devenir fermier, une femme pour fonder une famille. Pour cela il va prendre part à la campagne qui se prépare, il descendra vers les rives anglos-saxonnes et peut-être que tous ses rêves se réaliseront, même si rien n’est moins sur..

Je ne suis pas très férue de culture Viking alors j’abordais ce roman avec beaucoup de curiosité. En effet, dans mon imaginaire les Vikings sont barbares, cruels et j’avais du mal à imaginer une romance avec l’un des leurs. Mais ça c’est jusqu’à ce que je croise Sven dans ce roman…

J’ai aimé les deux aspects principaux de ce roman : la romance et l’historique.. La romance tout d’abord, parce que les choses ne sont pas simples pour les deux héros, leur attirance ne coule pas de source, ils vont devoir s’apprivoiser, apprendre à connaître la culture de l’autre, à se connaître. Sven vient d’un pays où les femmes sont très différentes d’Aalissia et lui comme elle vont devoir dépasser les préjugés, le choc culturel. J’ai apprécié que l’auteure dresse des embûches sur le parcours des jeunes gens et que ce ne soit pas une romance simple et lisse..

Pour le côté historique, dès les premières lignes Aurélie Depraz nous plonge dans ce monde à part : froid, dur, violent.. On s’immerge rapidement grâce à l’utilisation des termes de la vie courante, on en apprend plus sur leurs mœurs, leurs coutumes au fur et à mesure que les pages défilent. On découvre la géographie de l’époque, le nom des régions, des lieux. Et pour cela je salue l’immense travail de recherche d’Aurélie Depraz. On sent bien qu’elle n’a laissé aucune place à l’improvisation et qu’elle maîtrise parfaitement son sujet. Moi qui ne connaissait pas le « monde Viking », je n’ai qu’une envie maintenant c’est d’en savoir plus encore !

L’histoire est très bien menée, elle alterne des passages plus calme à des moments de bagarres sanglantes. Le rythme est soutenu sans être oppressant. J’ai tourné les pages et avancé ma lecture sans m’en rendre compte tant je voulais en savoir plus sur l’histoire de Sven et d’Aalissia mais également sur celles des autres personnages comme Leif par exemple.. J’ai également beaucoup aimé Jake et William que j’ai trouvés attachants et drôles. Bien entendu notre couple de héros est fascinant et intense. Leurs caractères semblent si opposés que l’on se demande comment ils vont pouvoir s’entendre, Aalissia m’a fait pensé à un petit oiseau fragile tandis que Sven ressemblait plus à un immense Roc. Et finalement les apparences sont parfois trompeuses..

Je découvre grâce à ce roman la plume d’Aurélie Depraz. Comme je le disais précédemment elle est juste, fine et travaillée pour le côté historique. Quant à la narration, elle est fluide, agréable et entraînante. L’auteure intègre quelques scènes érotiques à son texte qui y trouvent parfaitement leur place, elle choisit ses mots avec soin. Je vais d’ailleurs suivre Aurélie Depraz de très près dorénavant ! Et si vous souhaitez en savoir plus sur cette jeune auteure et sur ses livres voici le lien de son BLOG.

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J’ai passé un excellent moment avec ce roman entre dépaysement culturel et amour.. Ma rencontre avec Sven m’aurait fait naître une nouvelle passion pour les Vikings et j’espère qu’Aurélie nous fera la joie d’écrire d’autres histoires sur ce peuple !
Ma note : 8.5/10

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Chronique Livresque·Littérature

Victoire par Bridget Page

Quelques informations…

Autoédition – 322 pages – ebook ou broché – Littérature contemporaine

Un résumé ?

Victoire le sait : son temps sur terre est compté. Au seuil de la majorité, elle aspire à explorer le monde, sortir de la bulle protectrice dans laquelle son état et ses parents la confinent et s’offrir une échappée belle.En rencontrant Nathaniel, archétype du motard bagarreur et tatoué, elle ne se doute pas que les apparences peuvent se révéler trompeuses et découvre bientôt que son nouvel ami incarne tout ce qu’elle rejette, l’univers de dix-huit années de souffrance. Pour Nath, Victoire est un don du ciel, un cas d’école comme on en rencontre une seule fois dans sa carrière et, contre l’avis de ses pairs, il s’entêtera à la « réparer». Pourtant, ces deux-là devront apprendre une leçon essentielle : l’existence ne correspond pas toujours à celle que l’on s’est rêvée. Aussi faut-il en savourer chaque seconde comme si c’était la dernière. Car Jodie veille, depuis toujours, et elle entend bien avoir le dernier mot.

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Mon avis :

Je remercie chaleureusement Bridget Page pour l’envoi de ce service presse et surtout pour son infinie gentillesse.

Bridget Page est une auteure française que je suis depuis son premier roman, je guette chaque sortie d’un nouveau livre avec impatience et fébrilité. Alors lorsque j’ai appris que « Victoire » allait paraître j’étais comme une gamine dans un magasin de bonbons !

Victoire est une toute jeune femme de 18 ans atteinte d’une pathologie aussi grave que rare. Elle sait que sa vie peut s’interrompre à n’importe quel moment et c’est pour cela qu’elle est aux anges lorsque ses parents lui annoncent qu’ils vont monter à Paris pour un week-end en famille : enfin elle sort de sa bulle et va pouvoir explorer (un peu) le monde. Mais c’est sans compter les caprices du destin qui va lui faire croiser la route du beau Nathaniel Paris. Celui-ci pense qu’il peut la sauver et il ne reculera pas pour convaincre Victoire qu’il faut tout tenter. Sauf que pour Victoire son salut ne passe pas forcément par la guérison, et puis Jodie ne la laissera peut-être pas faire.

Cette nouvelle histoire nous plonge dans la vie de Victoire, une vie rythmée par cette maladie qui l’empêche de vivre, une maladie qui la menace de mort avant même d’avoir appris ce qu’était la vraie vie. L’histoire est belle et horrible à la fois. Belle car on voit Victoire s’ouvrir au monde et s’épanouir au fil des pages mais elle est également terrible car on se demande ce que nous réserve chaque page tournée, si la fin tant redoutée n’est pas à la suivante. Sa rencontre avec Nathaniel va bousculer son quotidien, elle va l’entraîner bien plus loin qu’elle ne l’aurait jamais imaginé dans la découverte des sentiments et du partage. J’ai aimé ce roman qui m’a fait sentir l’urgence, le désir de vivre, mais aussi l’acceptation de la mort. L’histoire avance alors que j’aurais voulu freiner des quatre fers et arrêter le temps. Suivre Victoire dans ses choix et ses décisions, c’est un peu comme monter dans un grand huit..

Le personnage de Victoire va me suivre longtemps je pense. Je me suis attachée à la jeune femme comme à peu d’héroïnes. Elle est touchante, drôle, caractérielle, elle m’a fait rire et pleurer. J’ai eu parfois envie de la bercer comme un bébé et parfois envie de lui hurler dessus. Nathaniel m’a également beaucoup plu pour son courage, sa façon d’être, ses contradictions. Je me suis attachée à quasiment tous les personnages de ce roman, que ce soit Gaëlle, les parents de Victoire et même Alex que l’on ne croise finalement que brièvement. Chacun apporte des sentiments, un petit morceau de lui qui contribue à rendre cette histoire inoubliable.

J’ai été, de nouveau, emportée par le plume de Bridget Page, son écriture est légère, fluide, imaginative mais aussi cruellement juste et pointue. Je n’ai eu aucun mal à imaginer les scènes, on sent son expérience dans le domaine médical  et j’avoue avoir pleuré sur ce roman. Le sujet abordé est très difficile et dur mais l’histoire est belle, poignante bien que douloureuse. Je vais avoir du mal à quitter Victoire, à la laisser dans ma bibliothèque, les quelques heures passées en sa compagnie ont été intenses en émotions. C’est encore une réussite pour cette auteure que j’apprécie tant et de laquelle je vous reparlerais d’ici peu…

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Une lecture qui m’a touchée en plein cœur, des héros qui m’ont marquée.. Victoire est un hymne à la vie, un cri d’amour et surtout un roman qui nous rappelle que chaque moment est précieux et qu’il faut profiter de tous ces instants.

Ma note : 9/10

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Chronique Livresque·Horreur·nouvelle

La Damnée de Castlewood par Mickaël Druart

Quelques informations… 

Auto-édition – 86 pages – ebook ou broché – Nouvelle / Horreur

Un résumé ? 

Sourde aux sombres rumeurs entourant le lieu que l’on prétend maudit, Abigail Brown accepte un poste de gouvernante au sein de l’orphelinat de Castlewood.

Mais tandis que dans le regard brisé des enfants s’abat l’effroyable vérité dissimulée entre les murs du château, Abigail se voit délivrer un funeste présage.

Toutes les gouvernantes, avant elle, se sont indignées du sinistre traitement infligé aux orphelins de Castlewood.

Toutes, finalement, y ont pris part. 

Après avoir cédé à la folie.

Après avoir cédé à la Damnée.

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Mon avis… 

Une fois encore je remercie Mickaël Druart.. En effet, je suis devenue une fan inconditionnelle de ce jeune auteur qui m’a fait rire et pleurer avec Les chroniques de la Faucheuse  et qui m’a fait trembler d’effroi avec Les enfants de Castlewood.  J’étais donc ravie lorsqu’il m’a confié cette nouvelle en service presse. 

Cette Nouvelle est en réalité le Préquel des Enfants de Castlewood, l’action se situe alors que l’orphelinat est toujours en place et qu’il accueille des enfants. La jeune Abigail Brown vient y travailler afin d’aider sa mère financièrement et ce malgré toutes les rumeurs qui auraient dû la faire fuir. Abigail ne se doute pas de l’horreur qu’abritent ces murs gris ni du destin qui sera le sien si elle ne s’enfuit pas au plus vite. 

Une nouvelle fois, dès les premières lignes, Mickaël Druart nous plonge dans un univers angoissant et glauque. En effet, l’orphelinat de Castlewood est loin d’être accueillant et il ne faut que quelques mots à l’auteur pour nous faire comprendre que nous n’en ressortiront pas indemne. Les enfants ressemblent à des zombies effrayés, les gouvernantes à des tortionnaires et Abigail se débat au milieu de tous ces gens afin de garder son intégrité mentale. 

Même si, lorsqu’on a lu la nouvelle précédente, on sait à quoi s’attendre et vers quel destin funeste l’auteur entraîne les habitants de ces lieux maudits, je n’ai pas su lâcher cette histoire avant la fin. Tout y est : le stress, l’appréhension puis la peur et la terreur. On accompagne Abigail dans sa quête de la vérité tout en sentant la présence de la Damnée au dessus de notre épaule.. Et j’avoue que cette sensation est largement aidée par la superbe couverture, flippante à souhait ! 

Les personnages sont encore une fois très complets même si le peu de pages qu’accorde une nouvelle ne permet pas de les développer vraiment. Abigail est bien entendu au centre de tout surtout que certains passages sont « tirés » de son journal.. On y ressent tous les sentiments de la jeune femme, ses espoirs, ses craintes.. 

J’ai aimé découvrir qui avait invoqué la Damnée et pourquoi, j’ai aimé espérer voir Abigail s’en sortir, j’ai aimé retrouver les enfants de cet orphelinat même s’ils sont telles des ombres très peu présents. Et enfin… j’ai aimé cette nouvelle si bien écrite et pensée qui m’a plongée une nouvelle fois dans l’horreur et la laideur de Castlewood. 

Mickaël Druart manie les mots et les ambiances de façon magistrale et j’avoue avoir hâte de lire une nouvelle histoire tirée de son imagination ! En attendant si vous n’avez pas peur qu’elle ne vous visite la nuit, plongez dans l’histoire de la Damnée !

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Il faut beaucoup de courage pour pousser les portes de l’orphelinat de Castlewood.. du courage ou de la folie ? Peut-être que l’un mène à l’autre et peut-être réussirez-vous à quitter ces lieux sans que la Damnée ne vous prenne dans ses filets… 

Ma note : 9/10

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Chronique Livresque·fantastique

Ténégria, Tome 2 : La Voleuse par Séverine Silbert

Quelques informations…

Autoédition – 426 pages – ebook ou broché – Fantastique

Un résumé ? 

L’espoir commence à renaître dans le cœur des habitants de Ténégria depuis la réapparition d’une Gardienne. Cependant, cet espoir reste fragile. Alicia et Louis doivent chaque jour faire face aux manigances de leurs ennemis qui se dévoilent enfin. De son côté, Melchior a quitté l’Angleterre pour la France afin de partir en quête de l’un des Veilleurs. Il y voit là un moyen de prouver sa loyauté et peut-être, de guérir son âme. Son voyage ne se fera pas sans encombre. Sur sa route, il va croiser une voleuse qui rendra ses investigations beaucoup plus tumultueuses et enrichissantes que prévu. Dans ce deuxième volet, retrouvez les frères Matharel et leurs alliés pour une aventure empreinte de danger, de passion et de chagrin.

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Mon avis : 

C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai retrouvé les jumeaux Matharel pour la suite de leurs aventures. Le premier tome « Ténégria, La Gardienne » , dont je vous avais parlé m’avait bien plu et j’avais hâte de savoir ce qu’il allait advenir d’Alicia, Louis et tous leurs compagnons. Je remercie l’auteure, Séverine Silbert, de m’avoir permis de le lire en service presse. Un mention spéciale pour la couverture qui est tout aussi belle et harmonieuse que celle du premier tome. 

Melchior est parti pour la France en compagnie de Lucas en laissant l’Angleterre, son frère Louis et la Gardienne Alicia derrière lui. Il débute ce périple afin de découvrir où se cache l’un des Veilleurs qui posséderait une partie de la relique permettant de sauver le royaume de Ténégria. Il va croiser le chemin d’une jeune femme plutôt déconcertante mais qui, peut-être, réussira à toucher son âme si torturée. 

J’étais ravie de voir que ce second opus était plus centré sur Melchior, le jumeau taciturne et énigmatique. Après avoir subit le traumatisme de la mort de son père, Melchior s’est renfermé et il ne laisse personne pénétrer sa carapace. Mais c’était avant que son chemin croise celui de Léandra, voleuse de bonne famille. Leur rencontre va produire des étincelles au vu de leurs forts caractères ce qui n’était pas pour me déplaire. 

L’histoire est toujours aussi agréable à suivre entre la Ligue, l’Ordre, les loups-garous et surtout la Prima, Laura. Le camp des « méchants » est un peu plus développé dans ce tome même si j’aurais aimé en savoir toujours plus. On apprend des détails sur Laura ou sur Ludwig, sur leurs plans. J’ai trouvé cette seconde partie un peu plus lente mais l’intrigue se pose, s’installe et une fois lancée elle ne s’arrête plus. La quête dans laquelle se lancent Melchior et ses amis va les entraîner bien plus loin dans la souffrance qu’ils ne l’escomptaient. Et pendant ce temps là, Alicia et Louis vont faire face à des meurtres qui mettent en danger Ténégria et le secret de l’existence des Surnaturels. 

Les personnages m’ont tout autant plu ici que dans le tome précédent. On en apprend un peu plus sur Melchior (ce qui m’avait manqué, je suis ravie !) qui reste mon préféré des frères Matharel. Léandra Belair est, quant à elle, une jeune femme attachante tant par son caractère que par son histoire personnelle. Sa vie est compliquée et difficile et elle fait preuve de beaucoup de courage pour essayer de s’offrir une existence loin de la souffrance que lui inflige son frère. J’ai également été ravie de retrouver les autres personnages et plus particulièrement Charlotte, la cousine des jumeaux que j’ai trouvé vraiment touchante. 

Ce second tome continue parfaitement la lancée du premier en développant l’intrigue et en incluant du suspense, des rebondissements et de l’inattendu. Les « intrusions » de la Reine Victoria donnent un peu de piquant supplémentaire puisqu’elle met la pression sur La Gardienne. L’écriture est toujours aussi agréable et fluide, elle est dans le ton du siècle choisi ce qui la rend encore plus appréciable. Séverine Silbert m’a entraîné dans son histoire sans aucun mal et j’ai maintenant hâte de retrouver Melchior, Louis et tous leurs amis !

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J’ai passé un très bon moment de lecture en compagnie de la Voleuse et du Vampire et j’avoue qu’à la lecture de l’extrait du troisième tome donné à la fin je n’ai qu’une hâte.. connaître le dénouement de cette histoire ! 

Ma note : 8/10

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Chronique Livresque·Science fiction·steampunk

L’architecte du temps par Chris Red

 

Quelques informations…

Auto-édition – 386 pages – ebook ou broché – Steampunk / Science-fiction

Un résumé ?

Londres. 1851.Edgar Stone est un inventeur aussi renommé que décrié. Une humiliation publique lui a valu d’être la risée des journalistes, et notamment de Charles McCartigan, l’employeur de Rose Cunningham, sa compagne. Déterminé à laver son nom souillé et à prouver sa valeur, il a défié les lois du temps pour présenter ses futures créations lors de la première Exposition Universelle de l’ère moderne. Devant la reine Victoria, la souveraine de l’Empire britannique, et accompagné de son fidèle assistant, Richard Morris, il compte prouver à tous son talent et son ingéniosité. Mais surtout, il rêve de rendre le monde meilleur et d’accélérer la croissance industrielle de sa nation. Tout semble se dérouler à merveille…… Jusqu’à l’apparition de l’inspecteur Samuel Grant, haut gradé au sein de la division temporelle de Scotland Yard qui va le conduire en 1999 dans un Londres futuriste où l’attend son procès. Inclus : La nouvelle Voyage hors du Temps qui a donné vie au personnage de L’Architecte.

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Mon avis…

Je remercie tout d’abord l’auteur, Chris Red de m’avoir offert de lire son roman en service presse via le site Simplement.Pro et pour sa confiance renouvelée. J’avais, en effet, lu l’année dernière « Les fils du Destin » et j’avais beaucoup aimé ce premier roman dans le genre science-fiction. 

Vous me connaissez depuis suffisamment longtemps pour imaginer ce qui m’a de suite plu dans ce livre.. non ? Allez un indice ! Elle est magnifique… La couverture bien sûr ! Elle est à l’image de tout ce que j’aime dans le genre Steampunk et je ne pouvais que craquer. Puis la lecture du résumé a finit de me convaincre et j’ai plongé avec délectation dans cette histoire..

Après un énorme fiasco, Edgar Stone, inventeur de son état,  participe à la première Exposition Universelle de 1851 sous le regard de la Reine Victoria. Il est bien décidé à faire oublier le passé et la présentation manquée qui a fait de lui la risée du tout-Londres. Sauf qu’un inspecteur de Scotland, Samuel Grant, vient l’arrêter pendant ce grand évènement sous le regard de sa compagne, Rose Cunningham. Cet inspecteur va emmener Edgar dans un voyage un peu particulier.. un voyage dont la destination est l’année 1999..

Chris Red, une fois encore, nous entraîne dans un roman de science-fiction et d’aventure. Ici pas de planètes à visiter mais des époques avec des voyages dans le temps et surtout (pour mon plus grand plaisir !) du Steampunk.. On retrouve plusieurs codes de ce genre littéraire dans ce roman avec tout d’abord l’époque (l’ère Victorienne), des inventions.. certains m’ont un peu manqué comme par exemple les descriptions du dress-code mais c’est sans conséquence sur l’histoire. Edgar Stone va devoir assumer les conséquences de ses actes et affronter l’Architecte du temps pour avoir mis en péril l’humanité toute entière.

Ce roman donne à réfléchir et pose la question du « tout-technologique » et de ses conséquences. A travers le personnage d’Edgar Stone et de ses inventions, c’est une critique de notre société et de nos choix que nous pouvons décrypter sans que cela soit moralisateur puisque l’histoire est bien menée et reste dans la science-fiction. L’idée est intéressante et j’ai beaucoup aimé les différentes réalités qui se mettent en place au fur et à mesure de la lecture. L’action est très présente et on ne s’ennui pas un instant au fil des pages. Des personnages hauts en couleurs viennent pimenter l’histoire et ajouter du suspense, je pense notamment à Archimède, le droïde, que j’ai trouvé vraiment attachant.

Les personnages sont intéressants et plutôt bien construits. J’ai beaucoup aimé les personnages principaux que sont Edgar et Rose mais j’avoue avoir eu un faible pour l’Architecte et ses compagnons. Encore une fois, grâce à ce personnage loufoque et hors du commun Chris Red nous démontre l’étendue de son imagination. Le personnage de Rose est également très intéressant d’autant que c’est une femme de caractère, ce que j’apprécie chez les héroïnes. Elle va faire tout son possible pour aider son compagnon quitte à se mettre en danger.  

J’ai apprécié me retrouver plongée de nouveau dans un univers créé par Chris Red, son imagination est débordante et l’action y est omniprésente. Son écriture est toujours aussi agréable même si j’aurai aimé parfois un peu plus de légèreté. L’Architecte du temps m’a fait passé un excellent moment de lecture et le joli petit bonus est une nouvelle à la fin de ce roman grâce à laquelle on découvre la première apparition de ce personnage.

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Une lecture agréable et distrayante où l’action et le suspense sont omniprésents. Un univers intéressant et un Architecte du temps loufoque qui m’ont tenu en haleine tout au long de ce roman.

Ma note : 8/10

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Chronique Livresque·Littérature

Un + Un = Cinq… Et plus encore ! par Gwenaelle Delange

Quelques informations…

Autoédition – 341 pages – ebook ou broché – Littérature

Un résumé ?

Sophie, pétillante trentenaire à qui la vie sourit, voit son avenir bouleversé le jour où elle comprend que son désir de maternité ne deviendra jamais réalité. De la lumière, elle glisse dans la noirceur malgré son métier de professeur de français et l’amour de son mari Éric. Ses certitudes deviennent des doutes. Sa joie de vivre s’éteint. Et ses rêves meurent avant même d’avoir vécu. Alors, que faire quand Éric la bouscule avec son projet un peu fou d’ouvrir une boulangerie-pâtisserie au cœur d’un petit village auvergnat à l’agonie ? Et comment réagira-t-elle lorsque sa route croisera celle d’Alexandre, Matis et Ariane, trois enfants écorchés par la vie ? On n’est jamais à l’abri de rencontrer le bonheur… surtout quand il s’additionne !

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Mon avis…

Avant tout, je tiens à remercier chaleureusement l’auteure Gwenaelle Delange de m’avoir proposé de lire son roman en service presse et surtout pour sa gentillesse.

Sophie et Eric sont un couple au bord de la rupture. Ils ne peuvent avoir d’enfants et cela mine leurs vies surtout celle de Sophie qui est en pleine dépression. Jusqu’au jour où ils décident de reprendre une petite boulangerie-pâtisserie dans un village auvergnat. Un projet fou, un pari sur l’avenir.. mais leur avenir risque d’être non seulement bousculé par ce nouveau départ mais également par l’arrivée d’Alexandre, Matis et Ariane dans leurs vies.

Je suis tout d’abord tombée amoureuse de la couverture avant même d’ouvrir le livre.. Je l’ai trouvée non seulement douce et belle mais également symbolique au vu du résumé. Et effectivement au fil de ma lecture, chaque détail prenait son importance.

Puis j’ai fait connaissance de Sophie, une femme en souffrance suite à son impossibilité de tomber enceinte. Une femme détruite par ce désir de maternité si fort que rien ne vient combler malgré l’amour et le soutien d’Eric, son mari. Le couple va, grâce à ce nouveau départ, tenter de se reconstruire une vie à 2 et mettre de côté ce désir d’enfant. Jusqu’au jour où vont débarquer dans leurs vies Alexandre, Matis et Ariane, 3 enfants que la vie n’a pas épargnés. Ils vont bousculer le quotidien de Sophie et Eric parfois avec des câlins d’autres fois avec des bêtises mais une chose est sûre c’est que plus rien ne sera jamais comme avant pour tous les 5.

Gwenaelle Delange nous livre ici un roman d’une sensibilité rare et aux thèmes abordés difficiles. J’ai de suite été touchée par Sophie et ses souffrances, par Eric et sa détresse face à la tristesse de son épouse mais également par l’histoire des 3 enfants Alexandre, Matis et Ariane. A chacun d’eux il manquait quelque chose et ce quelque chose était peut-être pas si loin, peut-être leur suffisait-il d’ouvrir leur cœur ou de tendre la main pour le trouver.

L’auteure réussit à nous décrire de façon profonde et vraie les sentiments des personnages sans trop en faire. Ils sonnent tous juste que ce soit Alexandre et sa colère, Ariane et son besoin d’amour ou Georges et son amitié.. Chacun d’entre eux est une pierre apportée à l’histoire, j’ai ressenti de l’empathie et de l’attachement pour chacun. Le personnage de Sophie est touchant et émouvant, on ne peut que ressentir de l’affection pour la jeune femme.

Au delà de l’histoire que j’ai beaucoup aimée et des personnages qui m’ont émue, j’ai également beaucoup apprécié l’écriture de ce roman. Gwenaelle Delange possède une plume fine et fluide qui font de ce récit une lecture vraiment agréable, mis à part quelques petites maladresses. L’auteure à fait le choix d’alterner les points de vue, technique que j’apprécie tout particulièrement. Cela rend le récit vivant et permet au lecteur d’appréhender les pensées des différents narrateurs, de mieux les comprendre.

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J’ai passé un excellent moment de lecture en compagnie de Sophie et de sa petite tribu, une lecture où malgré de nombreuses difficultés l’auteure nous donne une belle dose d’optimisme et de positivité.

Ma note : 8/10

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Chronique Livresque·fantastique·Thriller

Blind par Joseph Kochmann

Quelques informations…

Auto-édition – 495 pages – ebook – thriller fantastique

Un résumé :

Suite à l’horrible massacre de six adolescents, Johan, jeune Orshenois de 16 ans, se réveille dans un étrange tribunal dirigé d’une main de fer par Blind, monstrueux aveugle à la peau brûlée.
Le voici à présent obligé de résoudre tous les mystères d’Orshen :
une fille aux cheveux bleus battue puis tuée, un tatou bipède géant meurtrier, un amoureux transi suivi par de sombres nuages…
Johan parviendra-t-il à faire justice dans cette ville où la neige semble ne jamais s’arrêter ?

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Mon avis…

Avant tout, je tiens à remercier l’auteur Joseph Kochmann de m’avoir permis de lire son roman en service presse et pour sa confiance renouvelée.

J’ai découvert la plume de Joseph grâce à Mute le premier opus de cette trilogie. Blind en est le second (en réalité c’est le préquel de Mute) mais chacun peut être lu indépendamment de l’autre.

Orshen est une ville où visiblement la neige tombe en permanence.. Mais les orshenois ont d’autres soucis que les intempéries, 6 adolescents ont été sauvagement assassinés. C’est suite à ce massacre que le jeune Johan se retrouve projeté dans une sorte de tribunal dirigé par Blind, un homme au physique plutôt effrayant et qui n’a visiblement qu’un but : que Justice soit faite !

Dans Mute, j’avais apprécié l’ambiance que l’auteur avait réussi à créer et j’étais ravie de m’apercevoir que cela perdurait dans Blind. Dès le début du roman, j’ai retrouvé ce style gore, sanglant, décalé et original que j’avais tant aimé. En effet, tout y est ici un peu étrange et il faut garder l’esprit ouvert pour plonger dans cette histoire. Le roman se divise en 3 parties, reliées les unes aux autres par un fil conducteur et dans chacune d’elles les jurés vont devoir trouver le coupable d’un crime en suivant les règles édictées par Blind.

De nouveau, je me suis laissée entraîner par la plume de Joseph Kochmann et sa facilité à nous embarquer dans son monde. Je dois même avouer que j’ai une préférence pour ce second tome peut-être parce que j’avais déjà assimilé les codes que l’auteur utilise. Je n’ai pas été dérangée par la violence et les morts (un conseil, ne vous attachez à personne !) au contraire j’attendais de savoir qui serait le suivant et pourquoi.

Blind et Johan sont les 2 personnages « principaux » mais en réalité tous les personnages le sont à leur façon. Ils sont nombreux et malgré cela chacun est unique, original. Qu’il soit vivant ou mort, chacun a un rôle à jouer qui fait tourner la roue, avancer l’histoire. Il faut être attentif aux détails et bien saisir la psychologie de chaque protagoniste ce qui, vue le nombre, est le plus difficile à mon sens mais une fois l’histoire lancée chacun prend sa place. Le personnage de Blind est vraiment intéressant même s’il est souvent effrayant..

Cette fois encore l’auteur aborde à travers sa fiction des thèmes importants et sérieux comme la Justice, l’Amitié. Concernant la Justice, ce roman donne à réfléchir.. Qu’est-ce que la Justice ? Comment est-elle appréhendée par un groupe d’individus devant la rendre ? Les implications et les conséquences ? Ces thèmes sont traités en profondeur sans que cela soit moralisateur. 

Comme je le disais j’ai été ravie de retrouver l’écriture de Joseph Kochmann, sa fluidité et son originalité. Le mélange des genres est toujours présent et toujours aussi addictif ce qui rend cette lecture vraiment prenante. La fin est totalement inattendue et j’avoue être curieuse de découvrir ce que nous prépare l’auteur pour le 3ème et dernier tome..

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Un second tome tout aussi savoureux que le premier, voir plus. Du sang, des morts, une histoire atypique et un roman captivant de quoi passer un excellent moment de lecture !

Ma note : 8/10

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Chronique Livresque·Feel - good·humour

Moi, smartphone, ce héros – l’intégrale par Thomas Palpant

Fiche technique :

Autoédition – 267 pages – ebook ou broché – Humour

Résumé :

Vous le trimballez de toutes parts, le sollicitez du matin au soir… et il en bave ! Plongez dans la peau d’un smartphone, son quotidien et ses états d’âme, le temps d’une histoire feel-good bourrée d’humour !

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Mon avis :

Je remercie chaleureusement Thomas Palpant de m’avoir adressé son roman en service presse et pour sa confiance renouvelée. J’ai eu la chance de découvrir ce jeune auteur grâce à son roman E-Storic que j’avais vraiment beaucoup aimé alors j’avais hâte de le lire de nouveau.

Dans « Moi, smartphone, ce héros », l’auteur nous présente un héros original puisqu’il s’agit d’un smartphone. C’est vrai, on n’imagine pas tout ce qu’ils entendent, voient, connaissent de nous (enfin si justement on imagine….) Alors ici on va vivre une vie de smartphone avec ses joies, ses peines et ses déboires. Il faut dire que ce n’est pas de tout repos et que sa vie dépend de son propriétaire. Calme ou déjanté ? Sportif ou oisif ? Doué avec la technologie ou encore à l’âge de pierre ? Peut-être qu’un smartphone vit plusieurs vies en une..

Encore une fois, j’ai passé un excellent moment grâce à Thomas Palpant (ça devient une habitude.. une bonne habitude ! ) et à ce roman tout en humour. Chaque chapitre représente une sorte de moment choisi dans la vie de notre héros, tout en respectant la chronologie. On fait sa connaissance en même temps que Virginie, sa première propriétaire et on ne le quitte plus. Il nous entraîne entre texto romantique et panne de batterie, entre trop-plein d’applications et ennui complet à partager sa vie de labeur et d’attachement à son propriétaire.

J’ai trouvé que Thomas Palpant donnait à son héros un ton vraiment juste, drôle et attachant. Bien sur Smartphone sera amené à changer de détenteur, à découvrir de nouveaux horizons ou plutôt de nouvelles utilisations. Il faut dire que Thomas Palpant le fait passer entre les mains de personnages très différents. D’ailleurs, à l’origine, cette histoire a été publiée en 3 épisodes, dont les titres sont : Virginie, Louis et Eric, du nom des 3 propriétaires successifs. Ils sonnent tous très authentiques et le lecteur se reconnaitra sans aucun doute en l’un d’eux. Qu’il soit plutôt geek, utilisateur compulsif ou un peu dépassé chacun y verra son propre reflet ou celui de ses proches.

J’étais ravie de retrouver la plume de Thomas Palpant qui est très agréable à lire et fluide. Comme pour « E-Storic », les rebondissements arrivent au juste moment et le lecteur ne s’ennuie pas. J’ai passé, pour ma part, un excellent moment de lecture, j’ai beaucoup ri et je me suis reconnue en plusieurs occasions. Et cette seconde lecture n’a fait que renforcer mon opinion sur Thomas Palpant, un auteur à découvrir !

conclusion-gif-9Que vous l’emmeniez partout ou que vous l’abandonniez dans une poche ou sur une table, quelque soit votre façon de l’utiliser une fois ce livre  lu vous ne regarderez plus jamais votre Smartphone de la même façon.

Ma note : 8/10

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Chronique Livresque·fantastique·young adult

Emmett Llewelyn – Et la révélation des enchanteurs T1 par Angeline Sirba

Fiche technique :

Autoédition – 614 pages – ebook ou broché – Fantastique

Résumé :

Emmett est un jeune homme aussi discret que charismatique. Devenu espoir de la boxe grâce aux entraînements intensifs d’un vieux loup solitaire, il vit modestement avec sa mère, Gracie, depuis la disparition tragique de son père dans un accident de voiture il y a dix-sept ans. Pourtant, à l’occasion d’une simple rencontre avec une certaine Lana Taylor, sa vie va basculer. Un soir, lors d’un combat sauvage au beau milieu de la forêt, d’étranges phénomènes se font sentir. Et la colère d’Emmett semble en être à l’origine. Aux côtés de Lana, le jeune boxeur va se voir confronté à l’impossible. Et si son père n’avait pas connu la fin tragique qu’on avait raconté à son esprit cartésien ? Et si le monde qu’il avait toujours connu n’était qu’une illusion dissimulant une toute autre réalité empreinte de magie… et de danger ? Et si Emmett n’était déjà plus tout à fait lui-même…

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Mon avis :

Je remercie chaleureusement l’auteure, Angeline Sirba, de m’avoir adressé son roman en service presse et pour sa gentillesse.

Emmett est un jeune étudiant plutôt discret, pratiquant la boxe et entouré d’une bande d’amis fidèles. Il mène une petite vie bien tranquille jusqu’au jour où il va affronter l’un de ses rivaux en dehors du ring. Leur combat en forêt créé d’étranges phénomènes et c’est apparemment Emmett et sa colère qui en sont à l’origine. C’est avec Lana, une jeune étudiante de première année, qu’il va mener l’enquête et essayer de comprendre d’où viennent ces phénomènes. Et ce qu’il va découvrir risque de bouleverser sa vie à jamais..

Ce qui m’a tout d’abord attiré l’œil est la magnifique couverture de ce roman qui promet dans le titre des révélations. J’avais donc hâte de m’y plonger..

Je ressors de ma lecture enchantée et mitigée, c’est plutôt étrange comme sentiment. Je commencerai donc avec le positif.. Ce roman réunit tout ce que je recherche et aime dans ce genre d’histoire : de la romance, de l’aventure, un monde extraordinaire et bien pensé.. Et pour ces points là je dois dire qu’Angeline Sirba s’est surpassée ! En effet, dès le début on sent poindre l’histoire d’amour entre Emmett et Lana même si l’amitié se développe beaucoup, ils sont très proches même si cela ne plaît pas à tout le monde. La romance est très présente au départ surtout, je pense pour bien l’intégrer à l’histoire. Quant au monde extraordinaire et à l’aventure, là également, l’auteure n’a pas lésiné. En effet, après qu’Emmett ait découvert (très tôt dans l’histoire rassurez-vous..) qu’il est un Enchanteur, il va partir en quête d’explications. Il va donc devoir apprendre de nouveaux codes, de nouvelles lois, appréhender ses pouvoirs et intégrer tout cela dans sa vie (déjà plus si tranquille que ça..).

J’avoue avoir plus apprécié le livre à partir du moment où l’on découvre ce monde magique, l’histoire se remplit de nouvelles choses comme la nourriture, les animaux ou même les maisons.. J’ai beaucoup aimé découvrir Grinforks, arpenter ses rues en compagnie de nos héros, apprendre les us et coutumes de ce Royaume. Un complot se met également en place qui pimente l’histoire et apporte des rebondissements.

Par contre, comme je le disais plus haut, je ressors de ma lecture avec un sentiment mitigé car plusieurs petites choses m’ont dérangée. Tout d’abord, j’ai trouvé que l’histoire était un peu longue à s’installer même si je comprends bien que c’est un tome 1 et qu’il faut poser le contexte. Le second point est un nombre de fautes assez conséquent surtout d’étourderie ou ayant échappées à la correction. J’ai trouvé que c’était un peu dommage. Malgré cela, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman car comme me l’avait laissé envisager le titre, il y a des révélations et celle de la fin n’est pas des moindres ! L’univers créé par Angeline Sirba est très riche, un peu à la Harry Potter, développé et original.

Au niveau des personnages, les héros Emmett et Lana sont sympathiques et on s’attache facilement à eux. Ils nous entrainent dans leurs aventures d’autant plus facilement que le lecteur va découvrir en même temps qu’eux le monde des Enchanteurs. Ils sont assez « typiques » des romans Young-Adult au niveau caractère avec une Lana plutôt timide et un Emmett un peu ombrageux. Par contre, j’attends avec impatience d’en savoir plus sur Gracie Llewelyn dont le personnage est finalement peu développé ici et m’a beaucoup intriguée. On rencontre au fil des pages tout un tas de personnages tantôt drôles, tantôt méchants, ils sont en général bien décrits et intégrés à l’histoire.

Pour un premier roman, Angeline Sirba se lance un défi de taille car elle y construit tout un monde. Son écriture et agréable et adaptée à cette histoire, imagée sans être complexe, on visualise plutôt bien les lieux, les gens, les situations. Malgré mes petits bémols j’ai beaucoup aimé ma lecture et je suis maintenant impatiente de savoir ce qu’il va se passer dans les suites des aventures d’Emmett Llewelyn !

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Plongez en compagnie d’Emmett et Lana dans le monde des Enchanteurs mais méfiez-vous tout n’y est pas forcément tout rose..

Ma note : 7.5/10

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Chronique Livresque·fantastique

Chroniques d’un Saint Exorciste 3 – Le Repos des Morts par Dana B. Chalys

Fiche technique : 

Autoédition – 258 pages – ebook ou broché – Science-fiction

Résumé : 

Donna n’a plus revu Nathan depuis sept mois. Tandis que sa vie est redevenue un long fleuve tranquille, partagée entre ses études, ses amies et Dylan, tout bascule de nouveau un soir d’octobre lorsque la jeune femme et son petit-ami sont attaqués par des morts-vivants.
De son côté, Nathan est appelé sur les lieux d’un crime commis à l’encontre d’un membre de son Ordre. Ce n’est pas le premier meurtre ni le dernier et le Saint Exorciste ne tardera pas à relier son affaire à celle de Donna. Pas de doute, un nécromancien est en ville et veut tout prendre à Nathan, jusqu’à la vie de ses amis. Mais la présence du sorcier semble cacher autre chose, des plans bien plus noirs dessinés par un ennemi de l’ombre dont la puissance annonce une horreur sans nom.

Le Chaos approche, mais au cœur de Toulouse, le Chevalier veille encore.

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Mon avis : 

Je remercie chaleureusement l’auteure, Dana B. Chalys, de m’avoir permis de lire ce tome 3 via le site Simplement.Pro et plus généralement pour les magnifiques moments de lecture que j’ai passé avec cette série.

Je vais vous parler aujourd’hui d’un tome 3 alors autant vous dire que si vous n’avez pas lu les deux premiers je vais vous spoiler mais dépêchez-vous, je vous attends.. (et là les chroniques des tome 1 et tome 2 ) Bien ! Les premiers sont lus ?  et vous avez autant aimé que moi ?? Alors on y va !  

Le début de ce troisième opus ressemble étrangement au début du second.. Donna, Dylan et leurs amis ont repris leurs vies d’étudiants, tandis que Nathan s’est volatilisé une fois de plus ne souhaitant pas laisser l’amour ou l’amitié prendre une place dans sa vie.  Mais alors que nos étudiants en audio-visuel, Donna et son petit ami Dylan, tourne un court-métrage sur les zombies, de véritables morts-vivants les attaquent ! Donna va donc en informer Nathan, lui le Saint-Exorciste, qui se doit de protéger les humains. Et apparemment cette fois c’est un nécromancien et son pouvoir de ramener les morts à la vie que nos héros vont devoir combattre, mais encore faut-il le trouver.. 

Alors que les étudiants sont confrontés aux zombies du nécromancien, Nathan, quant à lui, est mis en cause dans une série de meurtres. Le Lieutenant Kanaté enquête sur ces morts et va très vite comprendre que tout n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît. Ils vont donc devoir collaborer et très vite ces deux affaires vont se retrouver inextricablement liées. Encore une fois Nathan va mettre sa vie en danger pour défendre non seulement ses amis mais également l’Humanité ! 

Dana B. Chalys a eu la merveilleuse idée de garder tout ce qui m’avait plu dans les tomes précédents : les personnages (même s’ils ont évolués et changés), l’intrigue ésotérique, le monde si sombre de Nathan.. Mais, elle a également ajouté quelques ingrédients qui rendent ce dernier tome excellent : de nouveaux personnages (dont Calixte que j’ai trouvé vraiment attachant), des révélations qui explicitent les points sombres des autres tomes, une rencontre magique et touchante entre Nathan et un être cher. Autant vous dire que j’ai dévoré ce tome 3 qui met un terme de façon magistrale à cette série coup de cœur pour moi même si Dana n’est pas tendre avec ses personnages dans ce dernier tome et avec Nathan en particulier ! 

Retrouver les différents personnages a été un véritable régal bien qu’ils aient changé au fil de leurs aventures. Donna a trouvé l’amour avec Dylan et a beaucoup mûrit mais reste toujours aussi attachante et drôle. Nathan a trouvé lui aussi l’amour mais l’a malheureusement repoussé. Peut-être laissera-t-il enfin Mickaël prendre une place dans son cœur dans ce dernier opus.. Une chose est sûre c’est que Mickaël, Tit, Dylan, Père Luc et tous les autres ont contribué a rendre cette saga si captivante. 

Outre l’histoire, les personnages et l’univers ésotérique, j’ai découvert grâce à cette saga la plume de Dana B. Chalys. Une plume excellente qui rend cette histoire vivante, passionnante, une plume actuelle, fluide, légère qui donne vie aux personnages. J’ai eu la chance de lire un autre roman de cette talentueuse auteure « Le choix de la gargouille » qui se classe pour moi dans mon top 10 de mes auteurs fantastiques préférés ! 

Même si je suis triste de savoir que j’ai fini de lire les aventures du Saint Exorciste, que je ne plongerais plus dans de nouvelles aventures en sa compagnie (et celle de son bracelet..) je dois dire que ce tome 3 clos d’une très belle façon cette saga qui restera un très gros coup de cœur pour moi. Alors si vous aimez les univers sombre et peuplés de sorciers, démons et autres personnages inquiétants, que vous voulez découvrir les sens du mot « aimer »  foncez vite lire les Chroniques d’un Saint-Exorciste ! 

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 Un tome 3 toujours aussi passionnant et bien écrit, la fin d’une saga coup de cœur et des personnages qui resteront dans ma mémoire pour longtemps ! 

Ma note : 9.5/10 

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